miércoles, 2 de diciembre de 2009

ENLÈVEMENT DES TROIS TRAVAILLEURS HUMANITAIRES ESPAGNOLS : Ils étaient attendus à Tambacounda,DEUX SUISSES RETENUS EN LIBYE : Seize mois de prison fer

BON SOIR MONSIEURS ET MADAMES
DEPUIS LES DÉSERTS DE L'AFRIQUE ET AVEC LES DANGERS QUE SES CITADINS HORS-LA-LOI INTRODUISENT

Les trois travailleurs humanitaires espagnols, deux hommes et une femme, qui étaient dans la caravane de l’Association Barcelona Accio Solidaria et enlevés dimanche en Mauritanie, étaient attendus aussi à Tambacounda le 6 décembre.

Au Cem Quinzanbougou, une des destinations des humanitaires, la compassion, la consternation, la tristesse étaient la chose la plus partagée par la communauté éducative. Le personnel enseignant et élèves qui se sont partagés l’information ne tarissent pas d’éloges sur le partenariat fécond établi avec les humanitaires espagnols. Tout est parti d’un fils de la région, Moustapha Sylla, habitant ce quartier périphérique doté d’un nouveau collège et qui avait tant besoin de soutien. Le premier geste de l’association Barcelona Accio Solidaria était un important don de matériels didactiques. Ensuite, le cap est mis sur la salle informatique qui porte le nom de David Roviran, enfant de 14 ans, membre de cette association, décédé des suites d’un accident. Pour le principal Bocar Sall, cette nouvelle est tombée comme un couperet mettant la communauté scolaire dans la consternation et le désarroi. Pour l’inspecteur Alioune Ndiaye de l’I.A, l’apport de cette association est considérable pour le système scolaire de la région. Ces humanitaires faisaient route avec la « Caravana Solidaria » (caravane solidarité) qui achemine chaque année vers l’Afrique de l’Ouest le matériel d’organisations non gouvernementales catalanes ayant des projets au Maroc, en Mauritanie, au Sénégal, etc. L’enlèvement s’est produit à 170 kilomètres de Nouakchott, près de la localité de Chelkhett Legtouta, apprend t-on. C’est pourquoi d’intenses prières sont dites dans cette partie orientale pour leur libération.


ÉMIGRATION CLANDESTINE : 45 personnes interceptées au large de Bissau-Bissau
La Marine de Guinée-Bissau a intercepté la semaine dernière 45 migrants africains de différentes nationalités, dont des Sénégalais, des Gambiens et des Guinéens, qui partaient en pirogue vers les Iles Canaries (Espagne), a-t-on appris hier de source proche de la Marine. Les clandestins avaient quitté jeudi l’île de Caravela, dans l’archipel des Bijagos, à 180 kilomètres au large de Bissau, avec le projet de gagner Las Palmas (Canaries), quand leur embarcation a été surprise par une patrouille de la Marine, a expliqué à l’Afp un officier bissau-guinéen. Ils "étaient au nombre de 45, de nationalités différentes (dont) des Sénégalais, des Gambiens et des Guinéens de Conakry", a-t-il indiqué.

Ces clandestins ont été interpellés dans le cadre d’une "opération de contrôle de nos eaux menée depuis le 26 novembre (jeudi)" et qui a été suspendue hier, a ajouté l’officier. L’arrestation des clandestins a été rendue publique hier, à la fin de cette opération. "Nos services ont été contactés pour identifier les clandestins (qui) seront ensuite rapatriés", a indiqué à l’Afp Jean-Paul Manga, un officier du service de l’immigration.

"Les départs vers l’Europe par la mer se sont stabilisés suite aux mesures prises par les autorités locales qui ont mis en place, avec l’aide du gouvernement espagnol, un dispositif de contrôle" dans le cadre de Frontex, l’agence européenne de contrôle des frontières, a indiqué Jean-Paul Manga.

DEUX SUISSES RETENUS EN LIBYE : Seize mois de prison ferme
Tripoli - Les deux hommes d’affaires suisses retenus à Tripoli ont été condamnés hier à 16 mois de prison ferme et à une amende de 2.000 dinars libyens chacun (environ 1.100 euros), a-t-on appris de sources officielle et judiciaire libyennes. Les deux ressortissants suisses "ont été condamnés par un tribunal spécialisé de Tripoli à 16 mois de prison ferme et à 2.000 dinars libyens chacun pour séjour illégal en Libye", a déclaré une source judiciaire sous couvert d’anonymat. "Le jugement prend effet à partir de mardi", a-t-on souligné de même source, précisant que seuls les 20 jours passés en prison après leur arrestation en juillet 2008 seraient pris en compte. Cette déclaration laisse à penser que les deux hommes, qui se trouvaient à l’ambassade de Suisse à Tripoli, sont désormais emprisonnés."Les deux hommes d’affaires pourraient faire appel de leur jugement dans un délai d’une semaine", a précisé la source judiciaire. Ils doivent comparaître de nouveau devant la justice dans une deuxième affaire concernant "l’exercice d’activités économiques sans autorisation", a ajouté la même source sans précision de date. Retenus depuis près de 16 mois en Libye, notamment pour "séjour illégal", Max Göldi, chef de la filiale du groupe d’ingénierie ABB, et Rachid Hamdami, responsable d’une Pme vaudoise (ouest de la Suisse), avaient été arrêtés puis libérés sous caution en juillet 2008.

NE NOUS TÉTEZ PAS MAS GALLO
GUÉRILLERO VALENCIEN

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