miércoles, 4 de marzo de 2009


BON JOUR MONSIEURS ET MADAMES,NOTRES SALUTATIONS:

Toutes les lettres, anonymes et menaçantes, accompagnées de balles, reçues par plusieurs personnalités politiques, ont été postées depuis le département de l'Hérault, et plus particulièrement d'un bureau de poste de Montpellier. S'agit-il de la "boîte M" citée par le ou les auteurs ? Le bureau de Bédarieux, une commune toute proche, a également été utilisé. De là, en tout cas, sont parties les missives destinées au chef de l'Etat, à trois ministres et à plusieurs parlementaires, tous UMP.
M. Sarkozy menacé une demi-douzaine de fois par mois
Les services de la correspondance présidentielle, à l'Elysée, font le tri. Chaque mois, ils transmettent à la police les lettres et messages Internet jugés menaçants à l'encontre du chef de l'Etat.
La brigade criminelle de la police judiciaire de la préfecture de police, chargée de centraliser et d'enquêter sur toutes les menaces institutionnelles qui visent le président de la République, les ministres, ou le Sénat par exemple, ouvre une demi-douzaine de dossiers par mois concernant le seul chef de l'Etat. C'est un peu plus que sous Jacques Chirac. Pour ce policier spécialisé, chacun de ces dossiers fait l'objet d'une enquête minutieuse et il n'est pas rare, selon lui, de retrouver les auteurs qui laissent des traces... ou qui signent. Un retraité de Louvroil, dans le Nord, en a fait l'expérience à ses dépens. Le 22 janvier, Zéphir Brassart, 67 ans, accusé d'avoir envoyé une lettre de menaces et d'insultes à M. Sarkozy, a été placé en garde à vue sept heures par des policiers de la brigade criminelle. Son identité, qui figurait sur le courrier, aurait été usurpée.


"La haine que vous avez distillée depuis des années se retourne maintenant contre vous", écrit le corbeau dans l'un de ces courriers dont Le Monde a eu connaissance dans son intégralité. Il poursuit : "Le mépris total de vous envers le peuple nous impose d'agir dès maintenant. (...) Le dispositif de surveillance nous a permis de vous cibler, vous et les vôtres dans vos déplacements. Donc vous êtes ciblés et verrouillés."
La série débute le 9 février avec Raymond Couderc, maire de Béziers, et sénateur. Dans l'enveloppe kraft, ouverte par son secrétariat, figure une balle de calibre 38. A l'intérieur, l'élu découvre des menaces explicites : "On allait me loger une balle dans la tête", dit-il, au milieu de "divagations diverses dans un français approximatif". Il se souvient aussi d'une "diatribe" raciste à l'encontre de Nicolas Sarkozy traité de "sale hongrois". Le président de la République recevra une lettre en tout point semblable, contenant également une balle de calibre 38. Une enquête préliminaire est alors ouverte au parquet antiterroriste de Paris, qui a saisi la brigade criminelle.
Mais la liste s'allonge et l'affaire mobilise davantage de policiers. Les directions interrégionales de la police judiciaire de Marseille, de Montpellier et la sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT) sont co - saisies. Une deuxième salve de courriers est en effet adressée fin février à Jacques Blanc, sénateur de Lozère, aux ministres de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, et de la justice, Rachida Dati, puis début mars, à l'ancien premier ministre Alain Juppé, maire de Bordeaux, et à la ministre de la culture, Christine Albanel.
Il s'agit d'une lettre-type, tapée à l'ordinateur, sans aucune ponctuation, recto verso, et qui reprend, dans un sabir confus et mal orthographié, les mêmes menaces et insultes. Mais petit changement : toutes ces personnes reçoivent cette fois une balle de 9 mm - calibre d'arme de poing largement répandu. "Vous n'êtes que des morts en sursis, des morts verrouillés (...) Vous êtes dans les starting blocs de la mort", est-il écrit. "Vous voulez nous mettre au pas, en coupe réglée par vos amis et au bon vouloir du Roy et vous croyez disposer de nos vies eh bien bon c'est nous qui disposons des vôtres". Les propos sont particulièrement injurieux à l'égard de M. Sarkozy, qualifié de "sale hongrois digne de la pire figure du fascisme hitlérien", et de sa famille, qui "aura le temps de méditer à l'état létal".
Trois autres personnes font également partie des politiques cités dans ces courriers, Frédéric Lefebvre, député des Hauts-de-Seine, Christian Vanneste, député du Nord et Jean-Paul Alduy, maire de Perpignan et sénateur des Pyrénées-Orientales. Mardi 3 mars dans la soirée, M. Vanneste, confirmait à son tour avoir reçu la lettre.
Quel lien établir entre ces dix personnalités ? L'appartenance à l'UMP constitue le premier élément commun. Le corbeau les désigne comme les "pourvoyeurs de lois liberticides et fascistes." Au passage, il cite dans une formule fourre-tout le "Nouveau centre FN et autres collabos centristes et socialos collabos".
Aucune revendication, aucune signature ne figurent sur les lettres, hormis une vague référence, dans la deuxième vague d'envoi, à une "cellule 34" - numéro du département de l'Hérault - et à un groupe de "1 000 combattants". "Tout est délirant et incohérent", commente Jacques Blanc. Neuropsychiatre de profession, le sénateur de Lozère estime que le contenu est "un signe fort de maladie mentale". Un sentiment partagé par les enquêteurs, qui n'en prennent pas moins les menaces au sérieux. Ces derniers étudient les balles de deux calibres assez proches. Celles de 38 mm adressées à M. Sarkozy et à M. Couderc sont utilisées dans le tir sportif.
En conclusion, le corbeau affirme qu'il a pris ses précautions et qu'il n'y aura pas de suite mais "le black out silence radio total".

nous amons la liberte et legalite democratique

y no nos mamen mas gallo

guerrillero valenciano-ESPAÑA

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